Titre: Amplificateur de puissance
Auteurs: Néant
Ecole/Université: Néant
Résumé: Définition amplificateur de puissance : L’amplificateur de puissance est le dernier étage d’une chaine amplificatrice. Il permet de fournir une puissance beaucoup plus grande que celle fournie par le signal de commande, tout en gardant la même forme du signal. La finalité des amplificateurs est la commande d’un actionneur (haut-parleur, moteur, inductance, résistance…) sans déformation du signal appliqué en entrée. Dans la plupart des cas, l’amplification en puissance est une amplification en courant. C’est pourquoi on utilise des transistors bipolaires, ou des transistors MOS de puissance.
C’est quoi un amplificateur de puissance classe B ? L’amplificateur est constitué d’un étage de sortie comportant deux transistors complémentaires. Le point de repos se situe à la limite du blocage de chaque transistor. Pour pouvoir amplifier les deux alternances d’un signal sinusoïdal, il faut que l’un des transistors amplifie les alternances positives et le second les alternances négatives. Les composants actifs conduisent durant une demi-période du signal d’entrée.
C’est quoi un amplificateur de puissance classe AB ? L’amplificateur est constitué d’un étage de sortie comportant deux transistors complémentaires. C’est la structure de base de la sortie d’un amplificateur classe B, modifiée au niveau de la polarisation. Le point de repos se situe alors très proche de la limite du blocage des transistors. C’est-à-dire entre la classe A est la classe B, mais plus proche de la classe B.
C’est quoi un amplificateur de puissance classe C ? L’étage de sortie est constitué d’un seul transistor. Le point de repos se situe largement dans la région bloquée des caractéristiques de ce dernier. Seules les crêtes des alternances positives du signal d’entrée feront apparaître un signal de sortie. Les composants actifs conduisent durant moins d’une demi-période du signal d’entrée.
C’est quoi un amplificateur de puissance classe D ? L’étage de sortie fonctionne en commutation, c’est-à-dire entre deux niveaux de tension. La fréquence de commutation est fixe mais le rapport cyclique de commutation est variable. Le signal basse fréquence (BF) à amplifier est donc codé en modulation de largeurs d’impulsions (MLI ou PWM). La fréquence de commutation est au moins d’un ordre de grandeur supérieur à la fréquence maximum du signal BF. Ce signal est reconstitué par filtrage passe bas à la sortie.
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Cours électronique analogique 30Télécharger le fichier PDF: Amplificateur de puissance